LANO

IMAGE 0 LA UNE

LANO ou les trois sœurs. Pas de Tchekhov. D’Arneke. Trois voix cristallines. Trois voix enchanteresses. À l’harmonie parfaite. Aux accents folk et blues purs et chauds. Trois toutes jeunes filles au talent prodigieux et prometteur. A découvrir ici.

LE CLAN

LANO. Parce que dans la famille, on est fan du Seigneur des Anneaux. Parce que LANO, ça sonne folk et blues, et qu’on aime. Parce qu’on y retrouve aussi les prénoms des trois protagonistes : Zoé, Noémie et Luna. Elles sortent à peine de l’enfance. Zoé a 20 ans. Noémie 18 et Luna 16. Mais, comme a dit l’autre, aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Corneille. Pas le chanteur, l’autre, le grand auteur français. Et ça, elles connaissent aussi ; avec une maman prof de lettres à Grande Synthe et un papa enseignant chercheur à l’Université de Lille, ces trois petites ont grandi dans l’amour du beau, des arts et de la culture. D’ailleurs, les études, c’est primordial ; entre les cours de médecine, ceux du lycée des Flandres à Hazebrouck ou du conservatoire de Lille, les parents-agents veillent au grain. De voix, évidemment ! On pense aux études, mais on rêve de scènes et d’albums. Et même si Maman a du mal à dire « oui » aux propositions qui arrivent toujours plus nombreuses, elle y est quand même pour beaucoup dans la passion qui anime ses filles : elle-même faisait partie du groupe Parcimude, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, certes, mais qui avait quand même sorti un album en son temps…

photo des 3 filles noir et blanc

LE CLIP

Trois ans d’existence déjà. Repérées, lors d’une scène ouverte, par Bastien Godin, producteur de DM Productions, directeur du Macadam Ramdam, elles ont eu l’opportunité de participer à l’Imagine Festival, organisé par les Jeunesses Musicales de France. Elles ont fait vibrer la scène des 4 Écluses de Dunkerque, et ont remporté le gros lot : l’enregistrement de deux de leurs titres au studio de l’ARA de Roubaix. Ainsi, l’été dernier est sorti leur CD deux titres : la reprise époustouflante de Enjoy the silence du légendaire groupe Depeche Mode ; et une composition originale, Cliffs, inspirée de mélodies irlandaises. Un bijou. Tellement brillant que Paul Duhamel,  le patron de RéalisAction, boîte de réalisation basée à Hazebrouck, leur a offert le tournage du clip. Regardez et écoutez :

LE CLAP

Les filles, musiciennes et chanteuses, travaillent de façon artisanale. On est imprégné d’influences diverses : Moriarty, Alela Diane, Camille, les chants polyphoniques italiens, et même Haendel ! On improvise. On enregistre. On note. On chante. Noémie écrit. Zoé compose à la guitare. Et l’émotion peut naître. Des titres sont à écouter sur la page Facebook de LANO ou sur le site soundcloud. Le reste… ne demande qu’à être entendu et enregistré ! Elles ont ravi le public de plusieurs scènes de la région depuis trois ans.

Si vous voulez découvrir LANO. Si vous voulez entendre Aujourd’hui, The Road ou Seule, rendez-vous ou dans les bars de la région, le Kerelshof de Cassel, le O’Waaven de Lille ou le  Ô Chic & Choc d’Arneke où elles se produisent régulièrement. Notez aussi leur présence à ces événements :

  • le FIBA  (Festival International de la Bière Artisanale), à Sainte Marie Cappel, samedi 26 et dimanche 27 septembre 2015
  • le Winnezik Rock Festival de Winnezeele, le samedi 7 novembre 2015
  • le festival Label Guit’Art à Esquelbecq, en juin 2016

La page Facebook de Lano : ici.

Pour le plaisir, une compo originale, enregistrée… à la maison !

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INDIGNEZ-VOUS !

image à la une

Horrible. Insoutenable. Inhumaine. L’image de ce petit enfant mort sur une plage de Turquie. Je suis sûre que chacun, chacune d’entre vous qui êtes parent a dû se dire : « Ce petit enfant aurait pu être le mien… » Et parce que c’est un enfant, le tragédie de la fuite, de l’exil, de l’urgence saute aux yeux subitement avec d’autant plus de cruauté. Depuis des années, les migrants souffrent à nos frontières. Depuis des années, certaines associations se battent pour leur venir en aide et leur apporter le peu de dignité. L’une d’entre elles a été mise à l’honneur ce dimanche 6 septembre, au JT de 13h de France 2. Terre d’Errance. Zoom sur cette association.

 ACCUEIL ? QUEL ACCUEIL ?

Des bâches. Des tôles. Des toiles de tente. Par tous les temps. Dans la boue. Dans le froid. Des jungles. Insalubrité. Maladies. L’État français est incapable d’accueillir dignement ces milliers d’êtres qui fuient les guerres et les persécutions. La France, Nation Mère des Droits de l’Homme ? On construit des murs. On multiplie la présence policière. On tisse le ciel de barbelés. La terre pour matelas. Les étoiles pour couverture. Les  images qui peuplent télévisions et écrans d’ordinateurs en disent plus que tous les mots. Il suffirait peut-être d’agir sur le plan international pour faire cesser les conflits meurtriers qui gangrènent l’Afrique et le Moyen Orient. Ne plus se réjouir des succès de Dassault par la vente d’avions de combat à l’Égypte ou au Qatar. Penser les relations humaines autrement que par la violence guerrière. Ne plus exposer les civils, des gens comme vous et moi, à la folie meurtrière de dirigeants représentants d’un commerce immonde. Ceux qui sont dans l’erreur ou dans l’errance ne sont pas toujours ceux qu’on croient…

TERRE D’ERRANCE

Que faire ? Mettre en lumière l’action d’une association qui œuvre pour que ces hommes, ces femmes et ces enfants vivent avec un minimum de dignité leur exil. Les bénévoles viennent de tous les horizons politiques et philosophiques. Ce qui les rapproche : le respect de la personne humaine. Leur action est simple, mais relève de l’impossible pour des familles qui ont tout perdu : offrir un toit, de quoi s’habiller, se laver, manger ;  entretenir la propreté des vêtements, soigner, écouter, aider à rassembler des documents pour les demandes d’asile ; et même enseigner le français. Terre d’errance s’est implantée à Steenvoorde en 2008. Son programme, elle le trouve dans ces paroles de Stéphane Hessel :

Je vous souhaite à tous, à chacun, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux. Quand quelque chose vous indigne, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l’’Histoire et le grand courant de l’’Histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté…. Ces droits, dont la Déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. Si vous rencontrez quelqu’’un qui n’’en bénéficie pas, plaignez-le, aidez-le à les conquérir. Indignez-vous !

 logo associationAlors, si l’image d’un petit garçon étendu sans vie sur nos plages vous insupporte et vous indigne, vous pouvez agir, même un peu, en rejoignant cette association.

Le lien vers son site : ici.

Sa page facebook : ici.

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