DES LETTRES ET DES NOTES : LES TALENTS DU COLLEGE JULES VERNE

Coup de projecteur sur les talents du Collège Jules Verne de Grande Synthe. Musiciens, chanteurs et … génie de l’épellation. Cette première période a été riche en événements pour l’établissement, et riche d’apprentissages et d’expériences pour les élèves…

DO YOU « SPELL ENGLISH » ?

Seriez-vous capables d‘épeler de mémoire, sans vous tromper, le vocabulaire censé être acquis par un élève de 6ème… Et il y en a, des mots ! Entre les mois de l’année, les jours de la semaine, les nombres de 0 à 31… Ajoutez à cela les mots qui se rapportent au vocabulaire de l’école… Mais si ! Vous vous souvenez… « schoolbag », « pencilcase », « copybook »… Oui oui, en anglais s’il vous plaît… Epeler tous ces mots de la langue de Shakespeare sans flancher, et devant un jury composé de vos pairs qui vous jugent et vous évaluent. C’est le principe du Spelling Bee, et c’est ce à quoi se sont entraînés tous les élèves de 6ème du Collège Jules Verne de Grande Synthe depuis la rentrée. Préparés par leurs professeures, soutenus pas leurs condisciples, les champions de chaque classe se sont ensuite affrontés à l’Atrium le mercredi 13 septembre dernier. Et les meilleurs des meilleurs, the best, ont gagné !

Finale du Concours Spelling Bee organisé par les professeures d’anglais du Collège Jules Verne

Bravo aux finalistes de chaque classe de 6ème : B. Ilham, D. Mohamed-Amine, H. Lucas, H. Noham, K. Samira, M. Maymouna, M. Sana, Z. Dounia. Et bravo aux trois grands gagnants de ce concours (récompensés par des bons cadeaux financés par l’A.S.C.), les champions du Spelling Bee 2021 : H. Noham, K. Samira et M. Sana.

LA MEME, EN FRANCAIS

Sauriez-vous épeler de mémoire, sans vous tromper, des mots comme « parallélogramme« , « étymologie« , « métaphore » ou « méditerranéenne » ? En n’oubliant aucun accent bien sûr… C’est ce à quoi se sont entraînés les mêmes élèves de 6ème du Collège Jules Verne de Grande Synthe sur la même période. Debout, chacune, chacun derrière sa chaise, concentré(e), on dit le mot, on l’épelle, on le dit à nouveau. Ou comment mémoriser l’orthographe des mots de façon ludique. Et efficace. Les mots dont il faut mémoriser l’orthographe appartiennent au vocabulaire que tout élève de 6ème doit connaître dans les différentes matières qui lui sont enseignées : l’histoire géo a son « planisphère », le français son « étymologie » et les maths leur « parallélépipède ». 8 champions et championnes (2 par classe) se sont affrontés le lundi 18 octobre à l’Atrium.

Inesse F. et Ceren C., les deux finalistes de 6ème B, accompagnées de M.Marecaux, principal adjoint, et de leur professeure de français, Mme Tricot.

Bravo aux finalistes des 3 autres classes de 6ème : D. Mohamed-Amine, E. Inès, S. Hafssa, F. Mariska, D. Léa, Z. Dounia. Champions de l’orthographe récompensés par des bons cadeaux financés par l’A.S.C. évidemment…

DU BLUES MAIS PAS LE BLUES

Ceux-là sont plus grands. Ils n’épellent pas, ils chantent et fréquentent la classe orchestre du Collège Jules Verne. Et ils ont eu la chance de participer récemment, accompagnés par leur professeure d’éducation musicale, à une master class organisée par le « Monsieur Musique » du lycée du Noordover, Nicolas Callens.

Quelques élèves musiciens et chanteurs du Collège Jules Verne ont rejoint leurs camarades lycéens pour une master class.

Le blues, ils le chantent, mais ne l’ont certainement pas après cette journée exceptionnelle passée avec les artistes musiciens et chanteurs du Mister Chang Bluz Explosion, dans le cadre du Bay-Car Blues Festival.

A Jules Verne, entre notes de musique et orthographe des mots, on cultive les talents…

images 1 et 2 : crédits Jules Verne Grande Synthe

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MDT à L’EMMD de CDK ou MUSIQUE DANSE THEATRE à l’Ecole Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche…

« Le 21 juin, ce sera l’été. Et pour fêter son arrivée, M. Jack Lang, Ministre de la Culture (applaudissements) a décidé de lancer une vaste fête de la musique. » C’est par ces mots, prononcés par les élèves de la section Théâtre, que l’Ecole Municipale de Musique et de Danse (et de Théâtre, hihi !) de Coudekerque Branche a lancé son spectacle de fin d’année, le 15 juin dernier, dans la Salle Molière de l’espace Jean Vilar… Retour en images sur ce grand moment…

Elèves de la section "Pratique collective-Théâtre" de l'EMMD.
Elèves de la section « Pratique collective – Théâtre » de l’EMMD, dirigée par Marjorie Tricot.

Un orchestre symphonique, une petite Harmonie, des danseuses, des choristes et des comédiens ont assuré le spectacle de clôture d’une année de travail. Les élèves et leurs professeurs ont travaillé sur des œuvres aussi variées que la Septième Symphonie de Beethoven, Palladio de Karl Jenkins, l’Ave Maria de Cacini et/ou de Vavilov, la Barcarolle d’Offenbach ou Carmina Burana de Karl Orff…

La Symphonietta, dirigée par Ludovic Minne, et la Chorale, dirigée par Sébastien Blanquart.

Les élèves de fin de Cycle I et de fin de Cycle II, en formation musicale, instrument et danse, ont été récompensés…

Les élèves de la section Théâtre (pratique collective proposée cette année, en plus du chant choral et de l’orchestre) ont assuré la fluidité des transitions en interprétant des saynètes inspirées de Feydeau ou de textes d’auteurs à propos de la musique.

Après Misérables ! en 2016 (voir les articles, par , et , ici, et ici et ) , Roméo et Juliette en 2018 (voir les articles ici et ), les professeurs des différentes sections (orchestre, chorale, danse et théâtre) disposent d’un vivier dynamique d’élèves motivés pour monter dès septembre prochain un autre grand spectacle : Notre Dame de Paris. 1482-2020. D’après le roman de Victor Hugo (1831), bien sûr, et qui puisera aussi aux sources du ballet de Jules Perrot et Cesare Pugni, créé en 1844, La Esmeralda, et de celui de Roland Petit, sur une musique de Maurice Jarre, joué en 1965. Des extraits du Bossu de Notre Dame, dessin animé sorti en 1996 et de la comédie musicale, qui a fêté ses 20 ans d’existence en 2018…

Bravo encore à tous ces jeunes talents ! Et rendez-vous dès la saison prochaine, pour jouer, danser, bref fêter la musique, et tous les arts, à l’EMMD de CDK !

Merci à Amandine Plancke, photographe de la Ville de Coudekerque Branche, pour les photos…

ORPHEUS XXI OU COMMENT REVENIR DES ENFERS

16 avril 2016. Tout commence peut-être là… Jordi Savall, gambiste, violoncelliste, chef d’orchestre et chef de chœur de génie, joue et partage la musique avec les migrants de la jungle de Calais…

Vous le connaissez, Jordi Savall… Ou vous connaissez sans doute sa musique, primée notamment aux CésarTous les matins du monde de Corneau, ou Marquise de Véra Balmont… Ce prodige de la musique baroque, d’Espagne, son pays natal, ou d’ailleurs, Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d’Honneur, Ambassadeur européen pour le dialogue interculturel, Artiste de l’UNESCO pour la paix,  est non seulement un musicien exceptionnel, mais un humaniste accompli.

Jordi Savall dans la jungle de Calais en avril 2016.

Écoutez ce qui suit, vous allez reconnaître La Gavotte du Tendre de Marin Marais, extrait de Tous les Matins du monde….

Ce morceau-ci, vous le connaissez aussi : Marche pour la Cérémonie des Turcs, de Lully, interprété et dirigé, encore, par Jordi Savall :

Cet homme de talent, qui côtoie les plus grands, a monté un projet ambitieux, audacieux et tellement beau : réunir une vingtaine de migrants pour former un orchestre. Ils viennent de Syrie, d’Afghanistan ou d’Irak. Ils sont musiciens. Ils ont risqué leur vie pour fuir l’enfer. Ils sont hébergés à la Saline Royale d’Arc-et-Senans, classée patrimoine mondial de l’Unesco, et accueilli par le directeur du site, Hubert Tassy. Voici ce que nous pouvons découvrir sur le site internet  de ce lieu exceptionnel :

 

ORPHEUS XXI – MUSIQUE POUR LA VIE ET LA DIGNITE

A l’initiative du musicien catalan Jordi Savall, le projet Europe Créative « ORPHEUS XXI » a pour objectif de permettre l’intégration de musiciens professionnels réfugiés et de transmettre leur culture aux enfants et adolescents déracinés.
Au-delà des dispositifs d’accueil et d’aide au logement pris en charge par les pouvoirs publics, la Saline royale et ses partenaires, prennent en compte de manière prioritaire la dimension culturelle des difficultés liées à l’intégration des populations réfugiées. Les populations cibles du projet sont, d’une part, les populations réfugiées (musiciens professionnels, jeunes instrumentistes ou chanteurs, enfants et leur famille) dont nous souhaitons favoriser l’intégration et, d’autre part, les populations locales (citoyens européens) à qui nous souhaitons faire découvrir les valeurs et cultures des réfugiés pour qu’elles enrichissent leurs propres cultures.
Nous souhaitons offrir à ces jeunes musiciens la chance de s’intégrer par le travail salarié, d’abord en tant qu’enseignants musicaux dans les écoles, puis en tant que concertistes lors de la tournée de notre orchestre interculturel. Le projet débute le 1er novembre 2016 et se terminera le 31 octobre 2018.

Pour en savoir plus sur la Saline, suivez ce lien.

Notons que les membres de l’association, Coop Agir, et sa présidente, Sylvie Laroche, prennent en charge l’intendance et le logement de ceux qui ne sont plus vraiment des « réfugiés » ou des « migrants », mais des musiciens. Tout simplement.

Les deux vidéos qui suivent ont été réalisées par France Télévision, et relayées par divers médias sur internet. 

 

 

 

 

 

De cet amour de la musique, de ce mariage de l’Orient et de l’Occident, renaît l’humanité, comme ce fut le cas en 2012, avec Hesperion XXI :

Orpheus XXI. Orphée, héros de la mythologie grecque, fils d’un roi de Thrace et de la muse Calliope. Poète et musicien, il charmait les bêtes sauvages par la musique divine de sa lyre. Même le redoutable Cerbère succomba… Il alla jusqu’ à ramener son amour, Eurydice, des Enfers

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NOORDOV’ART : LA JEUNESSE DE L’ART

Chaque année au printemps, le Lycée du Noordover de Grande Synthe prend un coup de jeune et s’expose, se projette, se déclame, chante, déambule, titille les fibres artistiques… Bref, c’est le Noordov’Art : la semaine culturelle pendant laquelle les jeunes des options artistiques proposent leurs travaux au public. Visite du chantier ici.

Affiche du Noordov'Art 2016, réalisée par les élèves de l'option arts plastiques.
Affiche du Noordov’Art 2016, réalisée par les élèves de l’option arts plastiques.

DES OPTIONS AU TOP !

Ce qui fait la spécificité du lycée du Noordover dans le dunkerquois : ses options artistiques, proposées aux élèves, dès la classe de seconde. C’est 3 heures par semaine. 3 heures de bonheur.

Le théâtre, c’est avec Céline Croquefer. On y apprend la confiance en soi, la maîtrise gestuelle, la maîtrise du souffle et de la parole. Pas besoin d’être fortiche en littérature pour intégrer l’option : être motivé suffit. On y apprend aussi à être spectateur et critique : 6 sorties dans l’année, au Bateau Feu surtout, partenaire du lycée. On fait venir des comédiens aussi, et des spectacles. Cet automne, les lycéens et les ateliers théâtre des collèges environnants ont eu la chance d’applaudir H6 au M2, le « petit format » d’Henry VI de Shakespeare, et de redécouvrir le théâtre de tréteaux.

Représentation de H6M2, par La Piccola Familia.
Représentation de H6M2, par La Piccola Familia.

Le cinéma, c’est avec Sébastien Türk. On regarde des films, on les analyse. On participe à des festivals. Écriture du scénario et des dialogues, tournage, montage, mixage son… Les apprentis réalisateurs s’exercent à ce métier qui s’apparente à un travail de fourmi, où la fantaisie côtoie la plus grande des rigueurs. Ils réalisent des courts métrages. Qui sont projetés parfois au Studio 43, partenaire officiel de l’option. Ils ont par exemple réalisé un clip pour le lancement de la Cô Pinard’s Cup 2016. Évidemment, ils ont réalisé aussi cette petite vidéo de présentation du Noordov’Art 2016 :

Les arts plastiques, c’est Marc Trotignon. Passionné d’arts sous toutes ses formes, il transmet sa passion aux élèves qui expérimentent, photographient, vidéoprojettent, peinturlurent, collent, détournent, réinventent, créent des œuvres ou des espaces d’expo éphémères, et savent argumenter, expliquer le parti pris de leurs créations. Époustouflant ! Là encore, pas besoin de savoir forcément dessiner. On apprend, des techniques. On crée quand on maîtrise ces techniques pour faire exister quelque chose qui plaît, interpelle le regard et la pensée…

Noordov'Art 2015.
Noordov’Art 2015.

La musique, c’est Nicolas Callens. Là aussi on apprend à écouter et à être critique. On apprend aussi à jouer ensemble. Une guitare, un piano, une basse, une flûte traversière, une clarinette, des voix. Et la magie commence. On crée, plus que jamais. Et on part à la rencontre de toutes les musiques. La Philharmonie de Paris. Ou L’ONL, plus près de chez nous.

Nicolas Callens et ses élèves.
Nicolas Callens et ses élèves.

DEMANDEZ LE PROGRAMME

Parce que « l’art est simplement la preuve d’une vie pleinement vécue », Stiv Bators (1990).

mardi 29 mars, à partir de 18h15 : soirée des secondes

mercredi 30 mars, 11h : les lycéens artistes de tous les niveaux présentent un florilège de leurs créations

jeudi 31 mars, à partir de 18h15 : soirée des premières

vendredi 1er avril, à partir de 19h30 : soirée des terminales, et grand spectacle à 20h15 !

Lycée du Noordover, 24 avenue de Suwalski, 59 760 Grande Synthe, 03 28 21 63 60

le site du lycée : ici.

la page Facebook de l’option ciné, CINOORDO : .

image 1 : flyer Noordov’Art 2016

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LANO

IMAGE 0 LA UNE

LANO ou les trois sœurs. Pas de Tchekhov. D’Arneke. Trois voix cristallines. Trois voix enchanteresses. À l’harmonie parfaite. Aux accents folk et blues purs et chauds. Trois toutes jeunes filles au talent prodigieux et prometteur. A découvrir ici.

LE CLAN

LANO. Parce que dans la famille, on est fan du Seigneur des Anneaux. Parce que LANO, ça sonne folk et blues, et qu’on aime. Parce qu’on y retrouve aussi les prénoms des trois protagonistes : Zoé, Noémie et Luna. Elles sortent à peine de l’enfance. Zoé a 20 ans. Noémie 18 et Luna 16. Mais, comme a dit l’autre, aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Corneille. Pas le chanteur, l’autre, le grand auteur français. Et ça, elles connaissent aussi ; avec une maman prof de lettres à Grande Synthe et un papa enseignant chercheur à l’Université de Lille, ces trois petites ont grandi dans l’amour du beau, des arts et de la culture. D’ailleurs, les études, c’est primordial ; entre les cours de médecine, ceux du lycée des Flandres à Hazebrouck ou du conservatoire de Lille, les parents-agents veillent au grain. De voix, évidemment ! On pense aux études, mais on rêve de scènes et d’albums. Et même si Maman a du mal à dire « oui » aux propositions qui arrivent toujours plus nombreuses, elle y est quand même pour beaucoup dans la passion qui anime ses filles : elle-même faisait partie du groupe Parcimude, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, certes, mais qui avait quand même sorti un album en son temps…

photo des 3 filles noir et blanc

LE CLIP

Trois ans d’existence déjà. Repérées, lors d’une scène ouverte, par Bastien Godin, producteur de DM Productions, directeur du Macadam Ramdam, elles ont eu l’opportunité de participer à l’Imagine Festival, organisé par les Jeunesses Musicales de France. Elles ont fait vibrer la scène des 4 Écluses de Dunkerque, et ont remporté le gros lot : l’enregistrement de deux de leurs titres au studio de l’ARA de Roubaix. Ainsi, l’été dernier est sorti leur CD deux titres : la reprise époustouflante de Enjoy the silence du légendaire groupe Depeche Mode ; et une composition originale, Cliffs, inspirée de mélodies irlandaises. Un bijou. Tellement brillant que Paul Duhamel,  le patron de RéalisAction, boîte de réalisation basée à Hazebrouck, leur a offert le tournage du clip. Regardez et écoutez :

LE CLAP

Les filles, musiciennes et chanteuses, travaillent de façon artisanale. On est imprégné d’influences diverses : Moriarty, Alela Diane, Camille, les chants polyphoniques italiens, et même Haendel ! On improvise. On enregistre. On note. On chante. Noémie écrit. Zoé compose à la guitare. Et l’émotion peut naître. Des titres sont à écouter sur la page Facebook de LANO ou sur le site soundcloud. Le reste… ne demande qu’à être entendu et enregistré ! Elles ont ravi le public de plusieurs scènes de la région depuis trois ans.

Si vous voulez découvrir LANO. Si vous voulez entendre Aujourd’hui, The Road ou Seule, rendez-vous ou dans les bars de la région, le Kerelshof de Cassel, le O’Waaven de Lille ou le  Ô Chic & Choc d’Arneke où elles se produisent régulièrement. Notez aussi leur présence à ces événements :

  • le FIBA  (Festival International de la Bière Artisanale), à Sainte Marie Cappel, samedi 26 et dimanche 27 septembre 2015
  • le Winnezik Rock Festival de Winnezeele, le samedi 7 novembre 2015
  • le festival Label Guit’Art à Esquelbecq, en juin 2016

La page Facebook de Lano : ici.

Pour le plaisir, une compo originale, enregistrée… à la maison !

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