ROMEO, JULIETTE ET TOUS LES AUTRES…

60 musiciens, 50 choristes, une douzaine de danseuses, quelques solistes… Ils sont donc tout un petit peuple de jeunes de l’École Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche à travailler depuis des semaines sur leur nouveau projet de spectacle musical. Roméo et Juliette. Dans les coulisses de l’événement… Par ici…

 

L’orchestre de l’Ecole Municipale de Musique et de Danse, sous la direction de Ludovic Minne.

 

Sébastien chorale
Sébastien Blanquart dirige la chorale.

 

 

chorale
Les enfants de la chorale chantent Roméo et Juliette…

 

Roméo et Juliette. Tout le monde connaît. Un amour fou. Un amour malheureux. Deux familles qui se haïssent depuis toujours. Montaigu. Capulet. Une lettre qui n’arrive jamais. Et deux jeunes gens qui en meurent. Depuis 1582, la pièce de Shakespeare a fait des émules. Des versions cinématographiques de Cukor (1936), de  Zefirelli (1968) et de Luhrmann (1996), aux 24 opéras que les amants de Vérone ont inspirés, en passant par l’adaptation géniale qu’en fut West Side Story en 1957 ou la populaire version française de Gérard Presgurvic en 2001. Les jeunes musiciens, chanteurs, danseurs et comédiens de l’École Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche avaient l’embarras du choix pour composer leur spectacle à eux… Sans trop dévoiler, disons qu’ils se sont abreuvés à ces différentes sources, pour préparer ainsi un spectacle unique. Exceptionnel.

 

répétition danse Valérie
Les danseuses, sous la direction de la chorégraphe Valérie Pottier.

 

 

danseuses
Les danseuses écoutent les directives données…

 

Images. Voix. Chorégraphies. Chants. Musique. Tout y est. Les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit. Les chants ici, sous la conduite du chef de chœur Sébastien Blanquart. Là les mélodies arrangées par Ludovic Minne et travaillées sous sa baguette par l’orchestre des jeunes de l’école. Plus loin les chorégraphies élaborées par Valérie Pottier. Les surprises en images concoctées par Amandine Plancke. Le travail d’interprétation des solistes, mené par Marjorie Tricot

groupe voix off
Les comédiens ont enregistré des voix off, sous la direction de Marjorie Tricot.
Enregistrement Roméo et Juliette 24-02-18 - Photo Pierre Thouvenot (48)
Emy, Apolline et Chiara en séance d’enregistrement.

Roméo. Julette. Tybalt. Mercutio. Capulet Père. Et même la Mort, qui s’invite dans un étrange trio…

Louis, Louise, Emy, Tristan, Prielle, Shirelle, Apolline, Chiara, Léonie, Maéva, Alicia, Rosie, Margot, Marius, Rose, Antoine, Léa, Baptiste, Ange, Timotée, Roméo, Juliette et tous les autres… Venez les  applaudir en juin…

EPSON MFP image

Roméo et Juliette, spectacle musical, vendredi 15 juin 2018, samedi 16 juin 2018, 20h, Espace Jean Vilar de Coudekerque Branche.

Photos de Amandine Plancke, photographe de la ville de Coudekerque Branche, et de Pierre Thouvenot, Studio d’enregistrement Orion Productions. Qu’ils en soient remerciés ! Affiche officielle, Service communication de la ville de Coudekerque Branche, merci à Madeleine Vandewalle !

 

TRISTAN SERA GAVROCHE

60 musiciens, presqu’autant de danseuses, 1 danseur, une cinquantaine de choristes, 10 solistes. Et un grand garçon de tout juste 10 ans, Tristan Spicht, qui tiendra un des rôles principaux : Gavroche. Cosette, Jean Valjean, Fantine, les Thénardier, Gavroche, Marius, Éponine… Vous avez deviné de quelle œuvre on parle ? Les Misérables, bien sûr ! Victor Hugo, évidemment. Tout ce petit monde, fréquentant assidûment l’École Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche, répète depuis septembre pour présenter la comédie musicale inspirée de ce monument de la littérature française : Misérables ! Et Tristan sera Gavroche…

Tristan Spicht sera Gavroche.
Tristan Spicht sera Gavroche.

Un regard et un ton déterminés. Qui cachent mal une certaine timidité. Tristan est un enfant comme les autres, ou presque. Il fréquente l’école élémentaire Georges Brassens de Coudekerque Branche, et termine son année de CM2. Il aime bien sa maîtresse, Mme Deram. Ce qu’il préfère à l’école ? Le sport. Il a adoré le cycle consacré à la piscine. C’est même dommage que ce soit si vite fini… Et les arts plastiques aussi. Il a adoré fabriquer des oiseaux, avec de la paille, du bois et autres  matériaux de récupération. Il a eu un coup de foudre pour Claude Monet. Impression Soleil levant, bien sûr. Un enfant comme les autres, donc…

Quoique… Tristan est aussi corniste… depuis trois ans. C’est déjà moins courant. Il suit les cours de Hervé Marescaux, professeur de cor à l’École Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche. Il fait donc maintenant partie de l’orchestre de jeunes de l’école. Moins courant encore. Et il a été repéré pour interpréter le rôle de Gavroche, dans le spectacle musical sur lequel les professeurs et les élèves travaillent depuis septembre. Et ça, c’est unique.

Ludovic Minne avait repéré la voix de Tristan. Il en parle à la maman, Amandine. Qui convainc, sans trop de difficulté, un Tristan enthousiaste !

Au début, j’avais le trac quand même. Et puis, dès la première séance de travail avec les danseuses, sur Bonjour Paris, je me suis senti plus à l’aise.

Et Tristan voyage. Beaucoup. D’une répétition à une autre. De l’espace Aragon pour répéter avec les petits du PDI (Parcours de Découverte Instrumentale), à l’Ancienne Mairie pour les répétitions avec l’orchestre. En passant de temps en temps au Maître de Poste. Pour répéter avec les danseuses de Julie Delvart.

Tristan répète avec les petits du PDI, et leur professeur Alain Fenet.
Tristan répète avec les petits du PDI, et leur professeur Alain Fenet.
Alain Fenet accompagnera Tristan et les enfants du PDI pour La Faute à Voltaire...
Alain Fenet accompagnera Tristan et les enfants du PDI pour La Faute à Voltaire…

Il a conscience d’avoir un rôle important. Qu’il travaille avec beaucoup de sérieux et de concentration. Gavroche ? Il l’aime bien.

Il y a encore quelque temps, je ne connaissais rien des Misérables. Je ne connaissais pas l’histoire. Je ne connaissais pas Gavroche. C’est un petit garçon espiègle, qui fait des farces. Il aime bien taquiner les autres. Comme il est pauvre, il est obligé de voler. Et donc, il est poursuivi par les gendarmes.

En effet, on peut dire qu’il connaît bien le personnage qu’il interprète ! Même s’il ne comprend pas encore vraiment pourquoi Hugo en fait un martyre.

C’est vrai, c’est triste que Gavroche meure sur la barriacade. Mais c’est pour nous rappeler que toutes les choses ont une fin, et qu’un jour ou l’autre on doit mourir…

Tristan sera Gavroche.
Tristan sera Gavroche.

Quelle maturité… Pas courant non plus. Un autre personnage le touche : Cosette bien sûr. D’ailleurs, il aurait bien aimé interpréter ce rôle. S’il avait été une fille évidemment !

Elle a de la chance. Le rôle principal, c’est elle. Et puis elle a le temps, que Gavroche n’a pas, car elle vit plus longtemps…

Amandine et Vincent, ses parents, peuvent être fiers… Et ils seront certainement émus en découvrant les qualités de chanteur et d’acteur de Tristan. Et de tous les autres ! Car ils seront nombreux sur la scène de Jean Vilar pour interpréter Misérables !

Tristan, Baptiste, et beaucoup d'autres chanteront Misérables !
Tristan, Baptiste, et beaucoup d’autres chanteront Misérables !

Samedi 18 juin, 18h et dimanche 19 juin, 16h, à l’Espace Jean Vilar de Coudekerque Branche.

Photographies de Amandine Plancke, photographe de la Ville de Coudekerque Branche. Qu’elle en soit remerciée !

LOUISE SERA EPONINE…

60 musiciens, presqu’autant de danseuses, 1 danseur, une cinquantaine de choristes, 10 solistes. Et une grande fille de presque 11 ans, Louise Minne, qui tiendra un des rôles principaux : Éponine. Cosette, Jean Valjean, Fantine, les Thénardier, Gavroche, Marius, Éponine… Vous avez deviné de quelle œuvre on parle ? Les Misérables, bien sûr ! Victor Hugo, évidemment. Tout ce petit monde, fréquentant assidûment l’École Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche, répète depuis septembre pour présenter la comédie musicale inspirée de ce monument de la littérature française : Misérables ! Et Louise sera Éponine

Louise Minne en Eponine.
Louise Minne en Eponine.

Éponine… C’est peut-être un des personnages les moins connus et pourtant un des plus émouvants du roman de Victor Hugo. Et du spectacle musical inspiré de l’œuvre du grand homme. Fille des Thénardier, elle est élevée avec la petite Cosette. Dans l’ombre même de l’«Alouette», comme l’appelle Hugo, qui incarne à elle-seule l’enfance bafouée. Éponine ne devient visible dans le récit que bien plus tard, en 1832, à Paris, quand tous les protagonistes se retrouvent sur les barricades. Les années ont passé. Cosette et Éponine ont grandi. Éponine est amoureuse du beau Marius, étudiant idéaliste, membre des amis de l’ABC, un club révolutionnaire. Ils se retrouvent sur la barricade. Mais Marius aime Cosette, qu’il a croisée au jardin du Luxembourg. Trio amoureux tragique. Hugo se souvient de Racine. Et Éponine sacrifie son amour pour permettre à Cosette et à Marius de vivre le leur.

Louise a compris le drame du personnage qu’elle incarne. Voici ce qu’elle en dit :

Éponine, c’est la fille des Thénardier, mais elle n’est pas méchante comme ses parents. C’est la sœur d’Azelma et de Gavroche. Quand elle grandit, elle tombe amoureuse de Marius ; mais lui préfère Cosette ; alors elle se sacrifie pour eux. Elle meurt même sur la barricade en protégeant Marius d’une balle. J’aime beaucoup mon personnage. Il est émouvant. Il est généreux.

Louise interprète Éponine dans trois chansons. Elle intervient aussi dans un autre tableau où elle joue le rôle d’une ouvrière qui fera renvoyer Fantine.

Avec tout ça, je ne sais pas encore si je pourrais jouer avec l’orchestre… Je crois que je ne pourrai pas : je dois changer de costumes ; j’interviens dans plusieurs tableaux…

Car si Louise fréquente l’École Municipale de Musique et de Danse depuis l’âge de 6 ans, c’est pour y apprendre la flûte traversière.

Elena Cilli, c’est ma prof de flûte. Elle est très sympa. Elle m’apprend toujours beaucoup. Elle sera Madame Thénardier dans le spectacle. Elle joue très bien son rôle ! Mon prof de solfège, c’est Cyril Carbonne. Lui, il va jouer dans l’orchestre. D’ailleurs, il dirige un ensemble de clarinettes sur un très beau tableau avec Cosette petite, Une Poupée dans la vitrine. En fait, c’est bien de travailler avec les gens qu’on connaît. Et qu’on aime bien.

Louise dit encore avoir appris à interpréter et à chanter, à écouter les directives d’un metteur en scène, à être synchro avec les danseuses dirigées par Julie Delvart.

Louise sera Eponine.
Louise sera Eponine.

À l’école, Louise aime le français, surtout la littérature, et les arts plastiques. Elle espère que ses deux maîtresses du CM2 de Queneau, Mme Revret et Mme Hamon, viendront la voir. Et ses copines aussi !

Il faut venir écouter, regarder et chanter avec nous la belle comédie musicale Misérables ! Ça vaut le coup !

Misérables ! samedi 18 juin 18h, dimanche 19 juin 16h, espace Jean Vilar à Coudekerque Branche.

Réservations : 06 77 07 40 68

images : photographies prises et confiées par Amandine Plancke, photographe de la ville de Coudekerque Branche. Qu’elle en soit remerciée !

MISERABLES ! EN CHANSONS, ET EN CHANTIER…

Vous connaissez l’œuvre magistrale de Victor Hugo, Les Misérables. Vous connaissez les personnages qui traversent le roman : Jean Valjean, Cosette, Fantine, Gavroche, les Thénardier…. Vous connaissez tous plus ou moins leur histoire. Mais connaissez-vous le spectacle musical écrit par Claude Michel Schönberg et Alain Boublil en 1980 ? C’est ce spectacle que l’École Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque Branche prépare pour juin 2016. Et ça répète, ça répète… Visite du chantier, par ici..

Séance de répétition de Misérables ! à la salle Jean Vilar.
Séance de répétition de Misérables ! à la salle Jean Vilar.

60 musiciens, presqu’autant de danseuses, 1 danseur, une cinquantaine de choristes, 10 solistes. Tout ce petit monde a commencé à répéter dès septembre pour mettre sur pied une adaptation du spectacle musical digne d’un opéra, créé en 1980 par Robert Hossein et coécrit par Alain Boublil et Claude Michel Schönberg. Depuis sa création, cette comédie musicale a été jouée sur les plus belles scènes de Londres ou de New York, a été représentée  par 64 compagnies professionnelles dans le monde entier. Les paroles ont été traduites dans 21 langues et le spectacle représenté dans 38 pays. C’est donc à un morceau de choix que s’est attaquée toute cette petite troupe d’enfants de Coudekerque Branche, sous les houlettes bienveillantes  d’adultes enthousiastes. Ludovic Minne, chef d’orchestre, a adapté les prestigieuses partitions. Julie Delvart a imaginé les chorégraphies qui accompagnent les solistes. Sébastien Blanquart dirige la chorale. Marjorie Tricot met en scène, rassemblant toutes les pièces de ce puzzle géant. Car les groupes répétaient séparément jusqu’à cette semaine…

Sébastien Blanquart dirige la chorale.
Sébastien Blanquart dirige la chorale.

Cette semaine où ils se sont retrouvés sur la scène de ce petit bijou qu’est la salle Jean Vilar. Ils se sont retrouvés pour mettre en place les tableaux les plus complexes. Ceux qui rassemblent le plus. À l’usine de Jean Valjean devenu Monsieur Madeleine. Vous vous souvenez ? Quand Les ouvrières découvrent que Fantine a une enfant qu’elle cache, Cosette, et la renvoient ? Ou dans l’auberge des Thénardier. Vous vous souvenez ? Ces deux tenanciers peu scrupuleux qui exploitent et malmènent la petite Cosette que Fantine leur a confiée ? Ou encore sur les barricades. Vous vous souvenez ? Quand on retrouve tous ces personnages dans le Paris qui gronde de l’année 1832 ? Marius, l’étudiant idéaliste et révolutionnaire en première ligne. Avec le petit Gavroche qui se joue des balles en chantant sa mémorable chanson : « Je suis tombé par terre / C’est la faute à Voltaire… » Avec l’émouvante Éponine qui sacrifie son amour pour Marius et sa vie, pour que Cosette, devenue une belle jeune femme, épouse le bel étudiant. Quelle émotion de retrouver tous ces personnages, incarnés par des enfants, des adolescents et quelques adultes qui prêtent leurs voix à la partition du grand Hugo !

Julie Delvart a imaginé les chorégraphies.
Julie Delvart a imaginé les chorégraphies.
Quelques danseuses en répétition.
Quelques danseuses en répétition.

Et ils chantent la misère des peuples. Car le texte de Victor Hugo, enchanté et réactivé par les textes de Boublil, sonnent avec une étrange actualité.

Pauvreté, chômage, inégalités sociales, sort de la femme, droits de l’enfant, avenir de la jeunesse… Tous ces thèmes nous interpellent encore, plus de 150 ans après la publication du roman.

« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. » Les Misérables, Préface, Victor Hugo, Hauteville-House, 1862.

Dans ce spectacle adapté pour la scène de Jean Vilar, la parole de Victor Hugo et son message humaniste sont portés par les chants, mais aussi par un habillage vidéo projeté. Et on peut saluer le travail d’Amandine Planke, photographe de la ville, qui assemble textes du roman et images pour assurer la cohésion narrative du spectacle.

La chorale en répétition.
La chorale en répétition.
L'orchestre en répétition.
L’orchestre en répétition.

Vous l’aurez compris : ce projet de l’EMMD de Coudekerque Branche est un véritable défi. Musical. Théâtral. Chorégraphié. Sonore et visuel. Un spectacle complet. Défi pour tous les participants. Défi à notre époque surtout : saura-t-elle entendre le message du visionnaire Hugo porté par toutes ces jeunes et talentueuses voix ? Rendez-vous les 18 et 19 juin…. Et dans d’autres articles pour suivre l’avancement du chantier…

Les photos sont d’Amandine Plancke, photographe de la ville de Coudekerque Branche. Avec son aimable autorisation et son incroyable talent. Qu’elle en soit remerciée !