L’Avent. Avant quoi ? Comme les enfants, ouvrons chaque jour une petite porte. Vers une surprise que peut nous apporter cette période. Vers une douceur. Un symbole. Une figure. La figure de ce jour est peu connue. Et pourtant, elle accompagne une saga de renommée universelle, voire intergalactique. Il s’agit de la figure de John Williams. La baguette magique de Star Wars. Le chef d’orchestre de la musique des sphères. Lucas, c’est l’image. Williams, c’est la bande son. Au moment où des millions de fans affluent vers les salles de cinéma pour l’épisode VII, Le Réveil de la Force, découvrons ou redécouvrons ce chevalier symphonique. Portrait.
LA FORMATION D’UNE STAR
60 ans d’écriture, de compositions, d’arrangements. John Williams, qui fêtera ses 84 ans en 2016, est tombé dans la marmite de la musique très tôt. Tubiste, trompettiste, tromboniste, mais surtout pianiste, ce fils de percussionniste forme son premier groupe de jazz à 15 ans. Et compose sa première sonate pour piano à 19 ans. À Hollywood, il commence comme pianiste de studio, et il accompagne des séries TV ou des films de seconde zone. Il se lie d’amitié avec Bernard Herrmann, le compositeur d’Hitchcock. À 24 ans, il intègre l’équipe d’arrangeurs de la Columbia, puis de la Twentieth Century Fox. Il n’oublie pas ses premières amours jazzy et travaille parallèlement avec Doris Day ou Mahalia Jackson.
UN OSCAR ET DES ÉTOILES
En 1971, la fortune, dans tous les sens du terme, lui sourit : il obtient son premier Oscar pour une adaptation de Un Violon sur le toit. Sa rencontre avec Spielberg est déterminante. Le réalisateur lui demande de composer pour son film fantastique, Les Dents de la mer. Le succès est phénoménal pour les deux hommes, et vaut un deuxième Oscar à Williams. S’ensuit une coopération fructueuse entre le réalisateur et le compositeur : Rencontres du troisième type (1977), Les Aventuriers de l’arche perdue (1981), E.T. l’extra-terrestre (1982) et Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989), Jurassic Park (1993) et Le Monde perdu : Jurassic Park (1997).
Une étoile est née. Georges Lucas le veut pour sa saga. Il demande à John Williams de s’inspirer de Mendelssohn, de Tchaïkovski et surtout de Wagner, pour composer une bande musicale dans la même veine que celle du film 2001, L’Odyssée de l’espace, film réalisé par Stanley Kubrick en 1968. John Williams compose des musiques aussi grandioses que les images. Et qui donnent la signature du film aussi bien que n’importe quelle réplique célèbre du genre « Je suis ton père »…
Allez, le mieux, c’est d’écouter. D’abord, le thème principal :
Et maintenant, une marche aussi célèbre que celle de Radetzky, La Marche Impériale :
Et pour terminer une petite blague : savez-vous pour quand est prévu le retour du Jedi ? Entre Mercredaille et Vendredaille…
Allez, que la force soit avec vous !
Nous aussi, on est fan de John Williams, ce génie !!! http://wp.me/p6COtl-3x
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