L’Avent. Avant quoi ? Comme les enfants, ouvrons chaque jour une petite porte. Vers une surprise que peut nous apporter cette période. Vers une douceur. Un symbole. Une figure. Une pensée. Une image. Chaque jour un petit cadeau. Pour supporter l’envahissement de l’ombre. Pour supporter l’approche de l’hiver. Pour supporter l’attente. L’ Avent. Avant quoi ?
Louise, 10 ans, nous rapporte une blague fraîchement cueillie dans la cour de récré de l’école primaire. Une petite histoire drôle derrière cette neuvième fenêtre…
Un cheval, une chèvre et un âne s’amusent comme des petits fous dans un pré. Saute-mouton, chat perché, corde à sauter, loup-y-es-tu, dans la rue de la gare j’ai perdu mon mouchoir, chaises musicales, marelle, petits chevaux et autres jeux de l’oie. À la fin de l’après-midi, ils sont épuisés. Mais la chèvre, encore pleine d’entrain, propose :
«Et si on jouait maintenant aux légionnaires romains ?
− Oh oui ! s’enthousiasme le cheval ! Avec les lances, les armures et l’aigle impérial sur une bannière !
− Bon d’accord ! Alors moi je m’appellerais … heu … Chèvrus !
− Euh…moi, dit le cheval, je m’appellerais … Chevalus ! »
L’âne, dépité, se tourne alors vers ses deux amis :
« Heu… ben moi ça me plaît pas du tout ce jeu-là…! »
Bonne journée !