GYNECOLOGIE SANS FRONTIERES. PARCE QUE LA FEMME EST L’AVENIR DE L’HOMME.

8 Mars. Journée de promotion de l’égalité entre hommes et femmes dans le monde. Cette année, pas envie de rabâcher les sempiternels chiffres de progrès effectués par la gente masculine sur le temps passé à s’occuper des enfants ou à s’adonner aux tâches domestiques. Pas envie de rappeler pour la énième fois que tous les deux jours une femme meurt, en France, des coups reçus par son conjoint. Pas envie de rappeler que les filles sont meilleures à l’école que la garçons et que c’est étonnant qu’on ne les retrouve pas davantage à des postes à responsabilités dans l’entreprise ou la société civile. Même si le « plafond de verre » tend à prendre chaque année un peu plus de hauteur. Félicitons d’ailleurs pour cela toutes celles et tous ceux qui, par leur lutte ou leurs engagements multiples, ont contribué à diminuer l’inégalité dans les conditions de vie et de travail des hommes et des femmes. Tout au moins en France. Parce qu’ailleurs dans le monde ce n’est pas gagné. Rappelons qu’il n’est pas bon de naître fille en Inde où le viol reste majoritairement impuni. Qu’il n’est pas bon d’être femme ou fille dans un pays en guerre : le viol, encore, étant l’arme de guerre la plus destructrice dans le monde. Destructrice de corps. D’esprits. De destins. Brisés.

La femme est souvent une victime invisible.
La femme est souvent une victime invisible.

Et saluons au passage le travail de Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes. Il est étonnant que cet homme-là, décoré de distinctions diverses et variées, n’ait pas encore tout bonnement reçu le Prix Nobel de la Paix. Son portrait : ici.

Fi donc des éternelles statistiques. Des éternelles rengaines féministes aux relents de misandrie. Des stéréotypes séchés et autres clichés jaunis. Parlons plutôt de ceux qui agissent. Pour le bien des femmes. Quelles qu’elles soient. Et où qu’elles soient. LeMag@zoom a décidé de mettre à l’honneur une association qui fête ses 20 ans : Gynécologie sans Frontières. Les objectifs de cette association humanitaire ?

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Protéger les femmes contre les injustices qu’elles peuvent subir. Elles qui ont un rôle si important à jouer dans le développement des pays et dans tous les secteurs d’activité.  L’association se donne donc pour objectif principal de respecter la dignité humaine et de promouvoir la femme dans le monde en agissant sur 3 composantes essentielles : médicale, psychologique et sociale. GSF intervient, en urgence ou sur du long terme,  dans des pays et des secteurs où les infrastructures sont insuffisantes, voire inaccessibles. Burundi. Haïti. Madagascar. Népal. Afghanistan. Jordanie. La liste des lieux de la misère féminine est longue. Et les actions de GSF nombreuses : constructions de dispensaires, de maisons de naissances, voire de maternités, formation de la population locale à la gynécologie, formation de sages femmes, soins pré et post natalité.  Les problèmes abordés concernent ainsi la périnatalité, les souffrances médicales, les violences conjugales ou sexuelles, la discrimination de toute sorte ou encore le statut de la femme au sein de la société.  Excisions et autres mutilations sexuelles. Viols. Contraception. MST. Suivi de grossesse. Soins périnataux. Éducation à la santé. Les thèmes de réflexion et d’action sont nombreux.

Formation des personnels locaux à l'obstétrique.
Formation des personnels locaux à l’obstétrique.

Sages femmes, gynécologues, autres personnels de la médecine, bénévoles… Ils sont nombreux à rejoindre GSF depuis 20 ans. Les manifestations en France se multiplient : colloques, formation de personnels médicaux à l’obstétrique humanitaire, interventions en milieu scolaire pour sensibiliser à la santé des femmes, soirées thématiques avec projections de films.

Devant une maternité, à Lomé, au Togo.
Devant une maternité, à Lomé, au Togo.

Sans oublier la présence quotidienne de GSF à nos portes. En France. Dans les camps de réfugiés de Calais et de Grande Synthe, où la situation des femmes et des enfants est insupportable…

Une mère et son enfant. Camp de réfugiés de Grande Synthe. 2016...
Une mère et son enfant. Camp de réfugiés de Grande Synthe. 2016…

Le 8 mars, et tous les autres jours d’une vie, que nous soyons femmes ou hommes, soyons surtout humains…

Un obstétricien haitien, formé par GSF, porte un bébé qu'il vient de mettre au monde, en Haiti.
Un obstétricien haitien, formé par GSF, porte un bébé qu’il vient de mettre au monde, en Haiti.

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MME TASSOU. AU REVOIR MAITRESSE…

Mme Tassou, maîtresse de cm1-cm2, nous a quittés dans un accident de voiture, ce vendredi. Je suis triste. Nous sommes tous tristes…

Mme Tassou, photo de classe 2014-2015.
Mme Tassou, photo de classe 2014-2015.

Elle avait pour réputation d’être gentille et très belle, d’où son surnom « la belle blonde ». Elle nous a apporté beaucoup de choses ; bien sûr le savoir mais aussi l’esprit d’équipe, la bienveillance, le respect et la vie en communauté.

Mme Tassou nous a fait vivre beaucoup d’aventures durant toute sa carrière. Pour ma classe et moi, par exemple, un concours d’escrime, un championnat Des chiffres et des lettres,  les activités avec l’IEM le vendredi matin, sans oublier la sortie au cinéma où l’on a été voir VICE VERSA.

Mme Tassou restera toujours en nous et on ne l’oubliera jamais… Nous pensons à son mari, Yvan, à sa fille Jeanne, et à son petit garçon.

Louise Minne, de L’ÉCOLE QUENEAU

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UN MAITRE D’ECOLE COMME ON LES AIME

Mon Maître d’école. Film documentaire sorti le 13 janvier 2016. La dernière année d’enseignement de Jean Michel Burel, instituteur (ou prof d’école ?) à Saint Just et Vacquières, département du Gard, arrondissement d’Alès. Un petit bijou d’humanité. On est loin de la réforme explosive de Najat Vallaud Belkacem. Et de l’usine à gaz jargonnante que devient progressivement l’Éducation Nationale. Notre coup de cœur de ce début d’année.

1h20 de plaisir. Plaisir de voir des enfants de CE2, CM1 et CM2 apprendre. Les divisions. Les châteaux de la Loire. Les os du corps humain. Le Dormeur du Val de Rimbaud. Les champignons, les bons et les vénéneux. La Première Guerre mondiale et son Armistice. Les enfants vont d’ailleurs  à la Commémoration du 11 Novembre, car M.Burel est aussi le maire du bourg d’à peine 300 habitants où il enseigne depuis 40 années…

40 années dans la même classe. Il a connu la génération des parents de ses élèves. Et c’est une de ses anciennes élèves, Emilie Thérond, qui lui rend hommage dans ce film qu’elle a réalisé. Il n’y est jamais question de notes ou de compétences du socle commun. Mais d’encouragements. Les enfants (et non les « élèves ») apprécient qu’on les encourage. Tout en étant lucide et exigeant sur les objectifs à atteindre. Il n’y est jamais question de « pédagogie » ou de « didactique ». M.Burel enseigne avec beaucoup de bon sens, de bienveillance et d’humanité. Le civisme, et la laïcité, et le « vivre ensemble », et la tolérance, on ne les enseigne pas : on les pratique, au gré des conflits qui perlent parfois dans la classe. On les règle par la discussion. On trouve toujours une solution pour rompre le cercle vicieux de la violence.

Affiche du film.
Affiche du film.

Les cours d’Éducation physique et sportive ? De longues promenades dans la campagne ; les enfants jouent, sautent, traversent des rivières et grimpent aux arbres. Personne ne se blesse jamais car le maître veille. On grandit en tombant. La vraie école, c’est l’école de la vie. On y apprend par la même occasion la course du soleil, les points cardinaux, la boussole et la mousse sur les arbres…

Le texte libre. Qui permet à chacun d’écrire. Son quotidien. Ce qu’il a sur le cœur. De la poésie. Ou pas. Ses origines. Ses blessures. Ses tristesses et ses joies. La dictée de mots que l’on fait sous l’auvent, derrière l’école, parce qu’il commence à faire vraiment chaud dans la classe. La boîte à questions. Parce que pour un enfant, rien n’est évident. Et il n’est jamais de questions idiotes. Le ménage qu’on fait après la classe avec l’instituteur. Et le voyage à Paris ! Pour s’émerveiller du haut de la Tour Eiffel, dans le métro station Voltaire ou sur les bancs du Sénat sur le fauteuil de Victor Hugo !

Jean Michel Burel incarne un savoir faire, ou savoir être d’une autre époque. Il se souvient de son arrivée au village 40 ans plus tôt. Il se souvient que les gens du village considéraient l’instituteur comme un «monsieur». Il sortait galvanisé de l’École Normale où on formait encore les « hussards noirs » de la République. Où l’unique ambition des instituteurs était de « semer la culture ». On se croirait presque chez Pagnol. Sauf qu’on est bien au XXIème siècle, et que c’est encore possible, d’enseigner avec bon sens et humanité…

La leçon de ce film ? On ne transmet bien que ce qu’on aime avec passion. Enseigner, c’est peut-être tout simplement apprendre aux enfants à devenir des hommes et des femmes responsables, autonomes et épanouis….On est vraiment loin de l’usine à gaz jargonnante que devient l’Éducation Nationale…

MADAME LE MAIRE A 10 ANS…

Ce samedi 9 janvier 2016, dans la salle du conseil municipal de la ville de Coudekerque Branche, en compagnie du Maire, Monsieur David Bailleul, des adjoints et des conseillers adultes, sous l’œil ému des parents qui pouvaient assister à la séance, le Conseil Municipal des Jeunes s’est réuni et a élu ses adjoints. Et son maire. Louise Minne. Elle a dix ans, est scolarisée en CM2 à l’école Queneau. Et a plein d’idées pour améliorer la vie de ses concitoyens.

Louise Minne et David Bailleul, deux Maires.
Louise Minne et David Bailleul, deux Maires.

À L’ÉCOLE DE LA DÉMOCRATIE

Ils sont 36 enfants, de 8 à 10 ans, qui siègent dans cette belle salle du conseil municipal, la salle du Verhulst. Ils ont tous été élus, déjà, par leurs camarades des différentes écoles de la ville. Chacun a eu l’occasion, dans une séance préliminaire, de se présenter et d’exposer ses idées. Ce samedi matin, c’était le grand jour. Celui des élections. Et chacun de ces apprentis élus a exercé son droit de vote. S’est adonné à la cérémonie républicaine du passage à l’isoloir. Chacun a frémi en entendant les noms égrenés lors du dépouillement. Tous ont applaudi à l’élection du maire, du 1er adjoint, et des 9 autres adjoints (1 adjoint par école).

À L’ÉCOLE DES SYMBOLES

Monsieur David Bailleul a remis à chacun des adjoints, et à la jeune maire, une écharpe tricolore, symbole de l’investiture. Moment émouvant. Le premier élu de la ville a rappelé brièvement les responsabilités de chacun : être élu, c’est être au service de la population. C’est servir l’idéal de la République. Et ce n’est certainement pas agir pour ses propres intérêts. Un discours qu’il serait bon de rappeler de temps en temps à d’autres grands élus de la République… Un autre moment d’émotion : la photo du Conseil Municipal des Jeunes, dans l’escalier monumental de la Mairie, sous cette belle fresque de Marianne. Et Monsieur le Maire a été quelque peu surpris, puis enthousiaste, en entendant ces jeunes chanter de bon cœur La Marseillaise, qu’il a repris avec les enfants. En ce jour où l’on commémore ceux et celles qui ont perdu la vie dans des attentats terroristes qui ont touché l’épicentre de la France il y a un an, ce chant résonnait avec d’autant plus d’émotion. La relève est assurée : les valeurs de la République et de la Démocratie semblent entre de bonnes petites mains…

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Le Conseil Municipal des Jeunes de Coudekerque Branche au complet.

À L’ÉCOLE DE L’ENGAGEMENT

Nous avons recueilli les impressions de la première élue de ce CMJ :

Merci à tous ceux qui ont voté pour moi. Rien n’est possible sans eux. Je pense qu’on va faire du bon boulot tous ensemble pendant ces deux années, et qu’on va bien s’amuser ! Je suis contre le racisme, je suis pour l’écologie, le respect. C’est déjà bien, non ? Je mettrai mon écharpe tricolore lors des événements importants. Je la montrerai à ma maîtresse d’école et à mes copines de classe dès lundi. Et je leur dirai de me donner leurs idées. Avec ma copine Chloé Sirère Demolie, qui est adjointe, on va mettre en place une boîte à idées anonymes ; comme ça, tout le monde pourra dire ce qu’il souhaite sans crainte. Mais moi j’ai déjà des idées pour améliorer le quotidien des enfants à l’école, à la cantine, en périscolaire et dans la ville…

La réussite de cette institution pleine de jeunesse revient en particulier à Monsieur Jean-Luc Decreton, Coordinateur Démocratie Locale Jeunes, et à son équipe si dévouée. Avec beaucoup d’enthousiasme et de foi en son action, il nous a rappelé l’historique de ce Conseil Municipal des Jeunes et les anecdotes saillantes qui ont jalonné cette institution :

Le Conseil Municipal des Jeunes existe depuis bien avant 1993 à Coudekerque Branche. Et depuis 2008 dans sa forme actuelle. Cette année, 830 écoliers de CE2 au CM2 des écoles publiques et privées coudekerquoises ont voté pour élire, parmi les 85 candidatures qui avaient été déposées le 2 décembre 2015, 36 représentants. Et les candidats ont mené campagne comme les grands : projets et professions de foi, affiches, tracts, réunions… Parmi ces jeunes qui siègent, Simon Weber vient de Bordeaux ; il était déjà élu dans sa commune l’année dernière ; et il a tenu à se présenter dans sa nouvelle commune ! C’est un bel engagement ! Et puis cette famille : les Gadan, dont les 3 enfants ont été tour à tour adjoint et/ou maire. C’est formidable ! Pour ce qui est des collégiens, un projet de démocratie participative et citoyenne est en chantier avec les partenaires concernés. Il faut savoir que les propositions des enfants sont systématiquement soumises au Conseil Municipal des adultes, ce qui est assez rare ! Voilà, le nouveau Conseil Municipal des Jeunes est installé pour deux ans. 15 filles et 21 garçons. Et une fille comme maire. C’est très bien !

Et la nouvelle Maire, Louise Minne, a tout de suite exercé son rôle en secondant Monsieur David Bailleul qui présidait une cérémonie d’anniversaire de mariage. La jeune fille de 10 ans a lu l’acte de mariage de ces époux qui renouvelaient leur union au bout de 60 ans … La rencontre des générations, dans ce lieu et dans ce moment si forts en symbole d’union  citoyenne, a terminé cette matinée de jeunesse en beauté…

images 1 et 2 : crédits photos LeMag@zoom.

L’AVENTURE DE L’AVENT. JOUR 12. PAS QUE POUR LES ENFANTS

L’Avent. Avant quoi ? Comme les enfants, ouvrons chaque jour une petite porte. Vers une surprise que peut nous apporter cette période. Vers une douceur. La douceur de ce jour nous est proposée par Baptiste, 7 ans. Voici la poésie que ce petit bonhomme, qui n’est pas de neige, apprend à l’école en ce moment… Poésie écrite par ce grand enfant qu’était Jacques Prévert…

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CHANSON POUR LES ENFANTS L’HIVER, JACQUES PRÉVERT

Dans la nuit de l’hiver galope un grand homme blanc.
C’est un bonhomme de neige avec une pipe en bois,
un grand bonhomme de neige poursuivi par le froid.

Il arrive au village.
Voyant de la lumière,
le voilà rassuré.

Dans une petite maison, il entre sans frapper
et pour se réchauffer
s’assoit sur le poêle rouge
et d’un coup disparaît,
ne laissant que sa pipe au milieu d’une flaque d’eau,
ne laissant que sa pipe et puis son vieux chapeau…

JACQUES ET LES JACQUES

Jacques Prévert (1900- 1977), auteur du beaucoup plus profond qu’il n’y paraît recueil  de poèmes  Paroles (1946).  Poète populaire. Langage familier et jeux de mots. C’est le poète préféré des écoles  primaires françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma. Drôle de drame,  Le Quai des brumes,  Le jour se lève,  Les Visiteurs du soir,  Les Enfants du paradis  et  Les Portes de la nuit  de Marcel Carné.  Le Crime de Monsieur Lange  de Jean Renoir.  Remorques et Lumière d’été  de Jean Grémillon.

On garde cette image de lui, toujours un bout de cigarette au bec. Il en meurt, en 1977.

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Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935. Ses interprètes seront entre autres Agnès Capri, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Yves Montand.  Et justement, le petit cadeau de ce jour : une interprétation, par les Frères Jacques, de cette Chanson pour les enfants, l’hiver…

ne laissant que sa pipe au milieu d’une flaque d’eau,
ne laissant que sa pipe et puis son vieux chapeau…

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L’AVENTURE DE L’AVENT. JOUR 9. UN CHEVAL, UNE CHEVRE ET UN ANE. BLAGUE.

L’Avent. Avant quoi ? Comme les enfants, ouvrons chaque jour une petite porte. Vers une surprise que peut nous apporter cette période. Vers une douceur. Un symbole. Une figure. Une pensée. Une image. Chaque jour un petit cadeau. Pour supporter l’envahissement de l’ombre. Pour supporter l’approche de l’hiver. Pour supporter l’attente. L’ Avent. Avant quoi ?

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Louise, 10 ans, nous rapporte une blague fraîchement cueillie dans la cour de récré de l’école primaire. Une petite histoire drôle derrière cette neuvième fenêtre…

Un cheval, une chèvre et un âne s’amusent comme des petits fous dans un pré. Saute-mouton, chat perché, corde à sauter, loup-y-es-tu, dans la rue de la gare j’ai perdu mon mouchoir, chaises musicales, marelle, petits chevaux et autres jeux de l’oie. À la fin de l’après-midi, ils sont épuisés. Mais la chèvre, encore pleine d’entrain, propose :

«Et si on jouait maintenant aux légionnaires romains ?

− Oh oui ! s’enthousiasme le cheval ! Avec les lances, les armures et l’aigle impérial sur une bannière !

− Bon d’accord ! Alors moi je m’appellerais … heu … Chèvrus !

− Euh…moi, dit le cheval, je m’appellerais  … Chevalus ! »

L’âne, dépité, se tourne alors vers ses deux amis :

« Heu… ben moi ça me plaît pas du tout ce jeu-là…! »

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Bonne journée !

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L’AVENTURE DE L’AVENT. JOUR 4. ETRE MAIRE ET MERE.

L’Avent. Avant quoi ? Comme les enfants, ouvrons chaque jour une petite porte. Vers une surprise que peut nous apporter cette période. Vers une douceur. Un symbole. Une figure. Une pensée. Une image. Chaque jour un petit cadeau. Pour supporter l’envahissement de l’ombre. Pour supporter l’approche de l’hiver. Pour supporter l’attente. L’ Avent. Avant quoi ?

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UNE BLAGUE DE LOUISE

Louise. 10 ans. CM2. La cour de récré fourmille de cris, de rires, de jeux… et de blagues. Plus ou moins drôles. Normal, on n’a que 10 ans. En voici une, pour illuminer ce 4ème jour de l’Avent…

ÊTRE MAIRE ET MÈRE

Je vais me présenter aux élections présidentielles. Vous allez peut-être dire que je suis un peu jeune… Je n’ai que 10 ans… Mais j’ai des propositions : améliorer la nourriture à la cantine, baisser le prix des M et M’S, dessiner des marelles sur tous les trottoirs, ne plus jamais imposer de soupe aux enfants, étendre l’utilisation du calendrier de l’Avent à d’autres périodes de l’année… On m’a dit que pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles, il fallait les signatures de 500 maires. Alors, j’ai déjà obtenu la signature de quelques mères : la mère de Chloé, la mère de Baptiste, la mère de Léonie, la mère de Coline … hihihi ! 

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Allez, bonne journée ! Et dimanche, n’oubliez pas d’aller voter !

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