QUI REVE D’ETRE DIEU ?

Voici la réponse à l’énigme 8 …

Cette photo représente la statue de Champollion, que l’on peut admirer dans la cour du Collège de France :

Statue de Champollion.
Statue de Champollion.

Pour re découvrir ce génie précoce, qui a décrypté les hiéroglyphes égyptiens, cliquez sur ce lien : là.

Voici l’énigme 9… De qui sont ces mots :

On trouve toujours l’épouvante en soi. Il suffit de chercher assez profond.
 La maladie chimérique, dont la volonté de puissance n’est que la justification intellectuelle, c’est la volonté de déité : tout homme rêve d’être dieu.
Un indice : ici.
La réponse, demain… Amusez-vous !

DES MOTS ET UNE PIERRE

Voici la réponse à l’énigme 7… Ces vers sont de Jean Racine !

Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? Andromaque

Je passais jusqu’aux lieux où l’on garde mon fils.
Puisqu’une fois le jour vous souffrez que je voie
Le seul bien qui me reste et d’Hector et de Troie. Andromaque

Tout m’afflige, et me nuit, et conspire à me nuire. Phèdre

Que le jour recommence, et que le jour finisse, /  Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice. Bérénice

C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Athalie

 

Pour re découvrir ce génie, c’est par .

Voici l’énigme 8 … Qui est cet homme ?

Un indice : ici.

La réponse, demain… Amusez-vous !

LOLA, BACHIR, GRETEL ET KNUT, ET TOUS LES AUTRES…

Si vous avez raté ce petit bijou de spectacle en mai dernier, rattrapage ce samedi, le 10 septembre. Ils sont 14, de 14 à  31 ans. Ils sont motivés, joyeux, investis. Parce qu’ils portent sur scène, et parfois pour la première fois, la parole de leurs parents. L’histoire de leur famille. La trajectoire de leurs anciens. La destinée d’une infime part d’humanité. Qui a les visages de toute l’humanité. Ils sont 14. Et ils sont les chaînons marquants des générations X, Y et Z, qui se succèdent, qui migrent, à travers les territoires et les années, riches de leurs mythologies familiales. Pour entendre cette parole bouleversante, rendez-vous au Palais du Littoral le samedi 10 septembre à 20h.

Youmni Aboudou, Caroline Desmet, Laure Diacre, Clara Dubuis, Victor Gosset, Lison Graszk, Dine Halifa, Séphora Henni, Anush Kazarian, Nina Lachery, Mehdi Laidouni, Hélène Vanden Bril, Florian Dupré-Degrave et Kalid Bazi sont nés à Grande Synthe, à Saint Pol sur Mer, à Dunkerque ou à Gravelines. Ils sont les acteurs choisis par Brigitte Mounier, Directrice de la Compagnie des Mers du Nord et metteure en scène, pour ce projet européen qui dépasse largement les frontières de l’Europe. Parler des migrations. Simplement. Sans polémique. En s’attachant au vécu des êtres. De septembre à décembre 2015, ces jeunes ont écrit leur histoire. Sont remontés le long de leur arbre généalogique pour explorer les ramifications. Françaises, maghrébines, portugaises, italiennes, polonaises, biélorusses, arméniennes, éthiopiennes, malgaches, comoriennes.

En 2008, 3,1 millions de personnes âgées de 18 à 50 ans, nées en France métropolitaine, sont enfants d’immigrés. La moitié d’entre elles ont moins de 30 ans. 50 % ont deux parents immigrés, 20 % sont descendants d’immigrés uniquement par leur mère et 30 % uniquement par leur père. La moitié des descendants directs ont un parent immigré né en Europe et quatre sur dix sur le continent africain, essentiellement au Maghreb. Les descendants les plus jeunes ont des parents d’origines plus variées et plus lointaines. Les enfants d’immigrés de 18 à 30 ans ont une fois sur deux une ascendance africaine. Près du quart des descendants ayant la nationalité française ont au moins une autre nationalité. Pour la grande majorité des descendants, la langue française a été transmise dans leur enfance par au moins un de leurs parents. À la génération suivante, les descendants devenus eux-mêmes parents parlent français avec leurs enfants vivant en France, dans 99 % des cas. Source : INSEE. Le site : ici.

Les origines des personnages sont très diverses.
Les origines des personnages sont très diverses.

Donner chair aux statistiques. C’est ce qu’avait déjà fait Brigitte Mounier en 2003. Synthe Saga : spectacle qui donnait la parole aux grands-parents et aux parents. Aux pionniers de l’immigration. Parfois à leurs enfants. Encore petite, Lison, qu’on retrouve aujourd’hui, n’avait que 6 ans à l’époque. Kalid était tout jeune aussi. Il en a fait du chemin depuis. Acteur professionnel et réalisateur. Beau parcours au service des arts. Mais ce n’est pas que leur chemin à eux qui est évoqué sur la scène du Palais du Littoral. C’est plutôt la croisée des chemins. Des questionnements. D’où viennent leurs parents et les parents de leurs parents ? Est-ce qu’ils se sentent Français, et qu’est-ce ça signifie pour eux ? Quel regard portent-ils sur les migrants d’aujourd’hui ? Avec leurs mots et leurs sensibilités, ils répondent à ces questions difficiles. Quand on les pose d’ailleurs à la metteure en scène, elle répond avec un sourire dans la voix :

Je suis une Méditerranéenne aux yeux bleus. Être française, pour moi, ce n’est pas seulement me sentir appartenir à un territoire, c’est surtout défendre les valeurs de la République, c’est diffuser et faire rayonner son message d’humanité.

Humanité. C’est ça qui est joué. Et chanté aussi. Et chorégraphié. Brigitte Mounier a fait appel à la remarquable cheffe de chœur  Nadège de Kersabiec : formée à la Maîtrise de Radio France et ayant chanté auprès des plus grands, elle revisite avec les jeunes acteurs des chants traditionnels des régions d’origine et réserve des surprises polyphoniques prometteuses. Thierry Duirat, comédien, musicien et danseur,  s’est chargé de la maîtrise du geste. Entre Tanz Theater et chorégraphie, les corps évoluent avec les mots et les histoires.

De jeunes acteurs bouleversants...
De jeunes acteurs bouleversants…

Lola, Bachir, Greta, Knut et les autres sont d’ici et d’ailleurs. Et leurs histoires ont engendré d’autres projets en Europe. Le KJT de Dortmund, sous la direction de Andreas Gruhn, travaille parallèlement sur un spectacle du même type. Pour faire entendre la voix des migrants d’Allemagne. C’est la même volonté en Suède et au Portugal. De la volonté, il en faut pour désarçonner les idées reçues et la langue de bois sur ce thème. Générations X, Y et Z, dans toutes les langues, ils sont, comme le dit Brigitte

ceux qui représentent l’avenir, de jeunes gens en construction, ces générations à qui nous allons léguer notre « bazar ».

Bazar ou crise. S’inspirant de l’antifasciste et humaniste Antonio Gramsci, une parole du spectacle accroche la pensée :

Il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté.

Ajoutons celle-ci, de ce même intellectuel visionnaire, qui permet de comprendre pourquoi des spectacles de ce type sont plus que nécessaires :

La crise consiste dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître. Dans ce clair obscur surgissent les monstres.

Pour dompter les monstres, allons écouter la parole joyeuse, colorée et essentielle de Lola, Bachir, Gretel et Knut, jeudi 19 et vendredi 20 mai, à 20h, au Palais du Littoral de Grande Synthe. 03 28 21 66 00.

Le site de la Compagnie des Mers du Nord : ici.

La page Facebook de la Cie des Mers du Nord : là.

Merci à Brigitte Mounier de nous avoir confié les photos.

UNE BELGE ET UN PICARD

Voici la réponse à l’énigme 6…

Théroigne de Méricourt en 1791. Portrait de Jean Fouquet.
Théroigne de Méricourt en 1791. Portrait de Jean Fouquet.

Cette femme, la plus belge des révolutionnaires françaises, est Théroigne de Méricourt. Une destinée exceptionnelle. La « belle Liégeoise », orpheline et souffre douleur, devient libertine et libertaire, dans un Siècle des Lumières en effervescence. Pour re découvrir cette personnalité exceptionnelle de l’Histoire des Droits de l’Homme, et de la Femme, rendez-vous : là.

Voici l’énigme 7… De qui sont ces vers … :

Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ?

Je passais jusqu’aux lieux où l’on garde mon fils.
Puisqu’une fois le jour vous souffrez que je voie
Le seul bien qui me reste et d’Hector et de Troie

Tout m’afflige, et me nuit, et conspire à me nuire.

Que le jour recommence, et que le jour finisse, /  Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice.

C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée.

Un indice : ici.

La réponse… demain ! Amusez-vous !

TOLERANCE ET FEMINITE

Voici la réponse à l’énigme 5 : qui a écrit, dans son Discours de Tolérance, les mots suivants :

Tu dis que ta religion est meilleure. Je défends la mienne. Lequel est le plus raisonnable : que je suive ton opinion ou toi la mienne ? Ou qui en jugera si ce n’est un saint concile ? Ôtons ces mots diaboliques, noms de partis, factions et séditions, luthériens, huguenots, papistes, ne changeons le nom de chrétiens !

Il s’agit de Michel de L’Hospital, touche à tout de la Renaissance, écrivain et poète, juriste, garde des Sceaux, sorte de Super Premier Ministre de Catherine de Médicis, figure de la modération en matières politique et religieuse.  La tolérance est « la première des vertus », selon lui… Un personnage à re découvrir : là.

Énigme 6 : qui est cette femme ?

Un indice : ici.

La réponse, demain ! Amusez-vous !

MICHEL ET MICHEL

 

Voici la réponse à l’énigme 4 : qui avait fait graver cette citation de Pline l’Ancien (auteur et naturaliste romain du Ier siècle) sur une poutre de sa « librairie » :

« Seule certitude : rien n’est certain. Et rien n’est plus misérable ni orgueilleux que l’homme. »

C’est Montaigne ! Pour en savoir plus ou revisiter cet auteur aux écrits pleins de sagesse, c’est par : là.

Montaigne inscrit des préceptes en grec et en latin sur les poutres de sa bibliothèque. Une seul est en français : "Que sais-je?"
Montaigne inscrit des préceptes en grec et en latin sur les poutres de sa bibliothèque. Une seule est en français : « Que sais-je? »

Énigme 5 : qui a écrit, dans son Discours de Tolérance, les mots suivants :

Tu dis que ta religion est meilleure. Je défends la mienne. Lequel est le plus raisonnable : que je suive ton opinion ou toi la mienne ? Ou qui en jugera si ce n’est un saint concile ? Ôtons ces mots diaboliques, noms de partis, factions et séditions, luthériens, huguenots, papistes, ne changeons le nom de chrétiens !

Un indice : ici.

La réponse, demain ! Amusez-vous !

DE LA LITTERATURE ET DE SA SAGESSE

Voici la réponse à l’énigme 3 : qui a écrit Qui veut la peau d’Otto Dafé ?

Réponse : Justine Jotham, auteure dunkerquoise, pleine de talent. Ce récit pour la jeunesse (et pour les grands aussi !) est sorti en mai 2016. Pour re découvrir cette jeune femme et ses écrits, c’est par : là.

Le dernier roman de littérature jeunesse de Justine Jotham (mai 2016)
Le dernier roman de littérature jeunesse de Justine Jotham (mai 2016)

Énigme 4 : qui avait fait graver cette citation de Pline l’Ancien (auteur et naturaliste romain du Ier siècle) sur une poutre de sa « librairie » :

« Seule certitude : rien n’est certain. Et rien n’est plus misérable ni orgueilleux que l’homme. »

Un indice : ici.

La réponse, demain. Amusez-vous !

DES VERTUS DU SPORT ET DE LA LITTERATURE

Voici la réponse à l’énigme 2 : qui est cette femme ?

Charlotte Cooper, 1ère femme médaillée d'or aux J.O., Paris, 1900.
Charlotte Cooper, 1ère femme médaillée d’or aux J.O., Paris, 1900.

 

Il s’agit de Charlotte Cooper, dite « Chatty », britannique, 1ère femme médaillée d’or aux Jeux Olympiques. C’était à Paris, en 1900. Pour en savoir plus, c’est par : là.

Énigme 3 : qui a écrit Qui veut la peau d’Otto Dafé ?

Un indice : ici.

La réponse, demain ! Amusez-vous !

UN HOMME ET UNE FEMME ENGAGES

Voici la réponse à l’énigme 1 : de qui sont ces mots ?

Je vous souhaite à tous, à chacun, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux. Quand quelque chose vous indigne, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l’’Histoire et le grand courant de l’’Histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté…. Ces droits, dont la Déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. Si vous rencontrez quelqu’’un qui n’’en bénéficie pas, plaignez-le, aidez-le à les conquérir. Indignez-vous !

Ces mots sont de Stéphane Hessel… résistant, diplomate et militant. Ce Berlinois né en 1917, arrivé en France à l’âge de 8 ans, s’engage dans les Forces Françaises Libres en 1941. Il connaît la déportation.  À Buchenwald. Cette expérience de la guerre, de la Résistance, de la déportation, puis de l’action politique en tant que diplomate aux Nations Unies, le pousse à s’engager pour les « sans papiers » notamment.  Jamais il ne renoncera à son indignation face à ceux qui bafouent les Droits de l’Homme.  Son manifeste Indignez-vous ! paraît en 2010. Stéphane Hessel est mort en février 2013.

Énigme 2 : qui est cette femme ?

Un indice : ici.

La réponse, demain ! Amusez-vous !

 

DE L’INDIGNATION A L’ENGAGEMENT

Qui donc a écrit ces mots ?

Je vous souhaite à tous, à chacun, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux. Quand quelque chose vous indigne, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l’’Histoire et le grand courant de l’’Histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté…. Ces droits, dont la Déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. Si vous rencontrez quelqu’’un qui n’’en bénéficie pas, plaignez-le, aidez-le à les conquérir. Indignez-vous !

Un indice : ici.

La réponse : demain, avant la prochaine énigme … Amusez-vous !